Une nouvelle analyse utilisant la carte nationale du carbone démontre que la conservation des espèces peut également aider le climat
SAINT JOHN, Nouveau-Brunswick, 16 déc. 2021 (GLOBE NEWSWIRE) — Une nouvelle étude du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada) a évalué les avantages, en matière de carbone, des mesures de conservation déjà identifiées comme étant bénéfiques pour les espèces du bassin versant du fleuve Wolastoq/Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.
Si les stratégies les plus bénéfiques pour les espèces sont mises en œuvre, notamment la protection et la conservation de 17 % de la région, le rejet de 6,1 Mt de CO2e sera évité, soit l’équivalent d’environ la moitié des émissions globales de gaz à effet de serre (GES) de la province en 2019.
Les mesures recommandées ont été déterminées en 2020 à l’aide d’un outil décisionnel appelé la Gestion des menaces prioritaires (GMP), qui a révélé que la province du Nouveau-Brunswick pourrait assurer le rétablissement de 40 espèces dans le bassin versant du fleuve Wolastoq/Saint-Jean au coût de 25,8 millions de dollars par an pendant 25 ans (l’équivalent de 33 $ par personne par année au Nouveau-Brunswick).
Pour évaluer les avantages en matière de carbone des mesures recommandées, le WWF-Canada a examiné leur capacité à réduire les émissions de carbone (p. ex., en protégeant le carbone présent dans la nature) ou à les retirer de l’atmosphère (p. ex., en restaurant les réservoirs de carbone qui absorbent et stockent le carbone dans la végétation et les sols).
Considérés conjointement, le rapport GMP et l’analyse complémentaire du carbone peuvent guider les mesures de conservation qui favorisent à la fois la biodiversité et l’atténuation de la crise climatique.
« Cette analyse arrive à un moment charnière. Le travail de conservation peut, et doit, s’attaquer à la fois à la perte de biodiversité et aux dérèglements climatiques. Ces deux crises ne peuvent plus être traitées séparément, et nous avons maintenant un exemple de l’utilité de lutter contre les deux en même temps, dans une région précise du Canada », a déclaré Simon J. Mitchell, vice-président Habitats résilients du WWF-Canada.
L’étude n’est qu’un exemple de la façon dont les données recueillies dans le cadre du projet Cartographier le carbone des terres canadiennes, récemment publié par le WWF-Canada, peuvent être utilisées pour évaluer les avantages en matière de carbone des stratégies de conservation. Ce projet, qui a examiné l’emplacement et la profondeur des réserves de carbone à travers le pays, indique que l’ensemble du bassin versant du fleuve Wolastoq/Saint-Jean contient 5066 Mt de CO2e.
Pour plus d’information, contactez :
Laurence Cayer-Desrosiers, spécialiste des communications, WWF-Canada
[email protected]
À propos du Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada)
Le WWF-Canada s’engage à prendre des mesures de conservation justes et équitables qui permettent de restaurer la nature, de renverser la perte d’espèces et de lutter contre les dérèglements climatiques. Nous nous appuyons sur des analyses scientifiques et sur les recommandations des Autochtones pour nous assurer que tous nos efforts sont liés à un seul objectif : un avenir où les espèces, la nature et les humains vivent en harmonie. Pour en savoir plus, visitez le wwf.ca/fr
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